maxence lapeyre epithelium-pigmentaire

Tout savoir sur les altérations de l’épithélium pigmentaire avec pachychoroïde

1. Manifestations des altérations de l’épithélium pigmentaire

L’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) est une couche cellulaire essentielle située entre les photorécepteurs et la choroïde. Lorsque l’EPR présente des altérations, cela peut avoir des conséquences importantes sur la fonction visuelle. L’une de ces altérations est la pachychoroïde, qui se caractérise par une augmentation de l’épaisseur de la choroïde, la couche vasculaire située sous l’EPR.

Les altérations de l’EPR peuvent se manifester par une dysfonction des cellules pigmentaires, une diminution de leur nombre ou même leur disparition complète.

2. Conséquences de l’EPR altéré avec pachychoroïde

L’EPR altéré associé à la pachychoroïde a des conséquences significatives sur la santé rétinienne et la fonction visuelle. La présence d’une pachychoroïde peut entraîner une altération de la perfusion sanguine dans la rétine, ce qui peut aggraver les dommages causés à l’EPR.

L’une des principales conséquences de l’EPR altéré avec pachychoroïde est la formation de drusen, des dépôts extracellulaires qui s’accumulent entre l’EPR et la choroïde. Les drusen sont considérés comme des marqueurs de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et peuvent causer une détérioration progressive de la vision.

3. Implications cliniques et recherches en cours

Les altérations de l’EPR avec pachychoroïde sont souvent observées chez les patients atteints de DMLA, mais elles peuvent également être associées à d’autres affections rétiniennes telles que la rétinopathie pigmentaire, la rétinopathie diabétique et la rétinite pigmentaire.

La recherche se concentre sur la compréhension des mécanismes sous-jacents à ces altérations. Des études sont menées pour identifier les facteurs génétiques, environnementaux et immunologiques qui contribuent au développement de ces altérations.

De plus, des essais cliniques évaluent l’efficacité de différentes stratégies de traitement, notamment l’inhibition de l’angiogenèse et la thérapie génique, pour ralentir ou inverser les dommages causés à l’EPR et à la choroïde.

Conclusion

Les altérations de l’épithélium pigmentaire avec pachychoroïde ont des implications importantes sur la fonction visuelle et la santé rétinienne. Comprendre les mécanismes sous-jacents et développer de nouvelles stratégies thérapeutiques sont essentiels pour prévenir et traiter ces altérations et améliorer la qualité de vie des patients.